Afrique du Sud

Aujourd’hui, je vous parle d’un voyage que j’ai réellement adoré: l’Afrique du Sud! Un périple hors du commun. Le pays est baigné par deux océans: l’Atlantique et l’Indien, et possède un relief très varié ainsi que des paysages merveilleux. C’est un mélange de montagnes et de déserts, de savanes, de plages aux eaux turquoises, de grandes villes à l’américaine, et de petits villages zoulous à l’ancienne. Une chose m’aura tout de même percutée et attristée: le fait de passer sans transition des quartiers bourgeois de Cape Town aux plus miséreux: les Townships. L’écart entre les peuples est notable et fend réellement le coeur.

Mon aventure a commencé au Kruger pour finir du côté de Cape Town, en passant par Graskop. Zoom sur ce continent haut en couleurs (enfin, une partie) !

J’avais vraiment hâte d’arriver à la première étape: le célèbre Kruger! Il faut savoir que c’est la plus grande réserve animalière d’Afrique du Sud et l’une des plus grandes au monde! La taille de ce parc est comparable à celle d’Israël ou même celle du Pays de Galle!!! Autant vous dire que le tour ne se fait pas rapidement, surtout lorsqu’on conduit son véhicule à moins de 20km/h pour essayer de ne rien manquer! C’est un réel bonheur de voir les animaux dans leur espace naturel, dans leur environnement et en toute liberté… ça fait vraiment chaud au coeur.

Pour ce voyage au coeur de la Savane, nous sommes arrivés par Malelane Gate, qui est la porte la plus au Sud du parc. Nous avons ensuite passé la nuit à Skukuza, pour remonter à Satara par la suite et dormir là-bas. Pour finir, nous sommes allés jusqu’à Olifants pour notre dernière nuitée. Nous avons passé trois jours entiers à l’intérieur du parc, et même si la traque à l’animal peut parfois être longue, il n’en faut pas moins pour essayer d’en profiter au maximum. Nous avons eu la chance de voir de nombreux animaux, et même une partie des Big Five: le rhinocéros, le buffle, l’éléphant et le lion. Ce petit coquin de léopard ne s’est pas laissé entrevoir…

Mon seul regret ? Ne pas avoir de téléobjectif. J’aurais aimé faire de magnifiques portraits animaliers moi aussi. Mais qui sait, peut-être que je serai mieux équipée la prochaine fois? En tous cas, sachez que j’ai vécu ce séjour au Kruger comme… une réelle immersion dans le Roi Lion. C’était simplement MAGIQUE et « Je voudrais déjà être Roi » a résonné bien trop longtemps dans ma tête.

Nous avons ensuite pris la route pour Graskop, qui est un village de la province du Mpumalanga. Dans les années 80, c’était un camp pour les chercheurs d’or! De nombreuses choses sont à découvrir autour de Graskop, et c’est clairement la partie du séjour que j’ai préféré.

Les incontournables:

  • Pilgrim’s Rest: cette petite commune a été déclarée monument national. C’est là que les « uitlanders » exploitaient l’or… Et ils en trouvèrent en 1873! L’histoire du cimetière de ce village est d’ailleurs un témoignage de l’Histoire. En effet, toutes les tombes des chercheurs d’or sont orientées dans la même direction, sauf la célèbre Robber’s Grave, (la tombe du voleur), perpendiculaire aux autres tombes. Celle-ci est seulement ornée d’une croix et de la mention précitée.

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  •  Blyde River Canyon: ce Canyon est le troisième plus grand du monde, ainsi que l’un des plus beaux… Il existe une route panoramique qui permet d’observer les plus beaux points de vue et les plus belles cascades de ce magnifique endroit. J’ai vraiment été séduite, et émerveillée. Je vous conseille vivement de faire cette partie de l’Afrique du Sud lorsque vous aurez la chance d’y mettre les pieds! Je vous montre toute cette beauté en photo:

Pour finir notre expédition, nous avons passé quelques jours à Cape Town. On considère souvent cette ville comme la plus européenne de toutes les villes sud-africaines, et personnellement je la trouve même très « américanisée ». De nombreuses choses sont à découvrir là-bas, et c’est le meilleur endroit pour sortir et faire la fête, faire les boutiques, flâner le soir le long de Waterfront… On y trouve un grand centre commercial, idéal pour faire ses petites emplettes. Le petit plus: si vous gardez tous vos tickets de caisse, la TVA vous sera remboursée à l’aéroport!

Ce que nous avons découvert au Cap:

  • V&A Waterfront: le front de mer, avec son port et ses boutiques.
  • Robben Island: l’île sur laquelle se trouve la prison de Nelson Mandela. Une visite riche en émotion, car ce sont de anciens détenus qui vous feront la visite… De plus, vous vous trouverez face à sa cellule. Un lieu à ne pas négliger.
  • Table Mountain: c’est un massif qui surplombe la ville du Cap. C’est aussi une des sept nouvelles merveilles du monde! La beauté à l’état pur.
  • Cape point et le Cap de Bonne Espérance: ces deux points marquent l’extrémité de la péninsule du Cap, et se trouvent dans une réserve naturelle. La vue est imprenable, entre l’océan turquoise et ces magnifiques falaises pouvant rappeler la Bretagne. Encore des joyaux de la nature.
  • Boulder’s Beach (Simon’s Town): la fameuse plage où de nombreux pingouins ont élu domicile! Un endroit bien trop mignon, où l’homme n’a pas pris la place de ces petits êtres vivants. Bien qu’ils sentent mauvais, ils sont bien trop choux à observer.
  • Plage de Muizenberg: une très belle plage réputée pour son étendue de sable blanc, mais également pour la communauté de surfers qui peuvent vivre leur passion en toute sécurité. Visiblement, le requin blanc n’attaque pas l’homme, pourtant il est bel et bien présent. Cette plage était aussi un ancien village de pêcheurs, c’est ici que l’on peut observer ces célèbres petites cabanes colorées.
  • Bo-Kaap: un petit village haut en couleur. Toutes les maisons de ce quartier portent une couleur… C’est réellement atypique.
  • La route des vins – Stellenbosch: Sachez que l’Afrique du Sud est le septième producteur de vins au monde! La spécialité ? Le pinotage, le fameux! C’est LE cépage emblématique créé à Stellenbosch. C’est un croisement du Pinot Noir (originaire de la Bourgogne) avec le Cinsault (originaire de Provence). Ce dernier fut historiquement appelé Hermitage en Afrique du Sud, d’où le nom Pinotage, diminutif de Pinot et Hermitage. Nous sommes évidemment allés sur la route des vins de Stellenbosch, la plus célèbre car elle a été la toute première route des vins (créée en 1971). Un régal pour les papilles !
  • Hermanus: une jolie petite station balnéaire, mignonne comme tout, avec plein de petites boutiques et de très bons bars et restaurants. Le petit plus: l’un des meilleurs endroits au monde pour observer les baleines! Nous n’étions malheureusement pas là à la bonne époque, mais c’est un lieu à ne pas manquer si vous voulez les admirer (de Juin à Septembre).

Ce voyage représente clairement, pour moi, l’un des meilleurs de ma vie en terme de paysages et de découvertes.

Malheureusement, l’apartheid se ressent toujours, et je dirais même qu’elle s’inverse… Je ne me suis pas toujours sentie à ma place ou en sécurité. Il faut être très vigilants. Malgré ces points noirs, je conseille vivement cette destination, et j’y retournerai certainement, car ce continent est bien trop vaste pour n’y aller qu’une seule fois!

Bonne lecture à tous et bon voyage !

(Les photos prises avec le téléphone portable n’ont pas de cadre mais toutes les photos sont les miennes)

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L’immersion dans mon île d’origine

«  Cet article a été réalisé dans le cadre de l’événement «Des blogs et des langues», sur le thème Pourquoi la culture et la langue d’un pays sont deux éléments étroitement liés ? Retrouvez tous les autres blogueurs ayant partagé leur point de vue sur le blog de Chloé Donin en cliquant sur le lien suivant: Mordus d’Italie ».

Cet article est totalement différent de tous ceux que j’ai pu écrire jusqu’à présent, car il ne concerne pas un de mes voyages. Cependant, il est tout de même lié à ce thème car il parle d’une langue et d’une culture que j’aime particulièrement, et que j’affectionne terriblement :).

Le but de cet article est de démontrer qu’une langue ne s’apprend pas seulement de manière scolaire: avec des règles de syntaxe, de la conjugaison et de la grammaire parfois complexes, ou du par coeur. On peut aussi s’imprégner d’une langue grâce à une immersion complète dans sa culture, par exemple durant plusieurs mois, plusieurs années ou même au quotidien, un peu comme moi (à l’aide d’origines du côté maternel et/ou paternel, par exemple).

En effet, grâce à mes parents, qui sont siciliens et qui parlent couramment la langue italienne, j’ai pu découvrir une autre culture que celle de mon pays, la France. Ils me parlent italien depuis mon plus jeune âge et je leur répond en français. Cela a aidé les deux partis, au moins en ce qui concerne l’aspect oral. Personnellement, cela m’a beaucoup apportée. Au niveau scolaire, je comprenais quasiment tout, sauf certains mots, ce n’était qu’une question de vocabulaire. Au-delà de la grammaire et des conjugaisons, j’avais en moi les bons accents et la langue dans sa globalité. Sans compter cette culture ancrée en moi dès ma plus tendre enfance. C’est déjà une belle avancée dans l’apprentissage d’un nouveau langage.

De plus, nous partions régulièrement voir notre famille en Sicile, ce qui fait que les échanges avec les cousins/cousines, oncles et tantes, amis… se faisaient en italien, et dans une autre culture. Alors certes, mon italien n’a pas toujours été parfait mais je me faisais comprendre et c’est ce qui comptait; j’ai aussi remarqué que je m’améliorais à chaque vacances. Bien sûr, il est important de connaitre les règles, les conjugaisons, et la grammaire… Mais même si j’ai pu me perfectionner grâce à mes études, je l’ai surtout fait au moyen de toutes ces nombreuses visites. Sincèrement, je pense que rien ne vaut un petit séjour linguistique au coeur du pays, au sein d’une culture qui diverge réellement de la sienne. Une immersion dans un autre pays permet de s’améliorer au niveau de la linguistique, mais également d’apprendre des termes techniques et d’utiliser les bons accents. Et aussi, de comprendre des blagues, choses que l’on ne voit pas en milieu scolaire, ou alors très peu… En résumé, cette langue ancrée en moi comme jamais, est le fruit de beaucoup de pratique orale au sein de ma famille en Sicile, et du cercle d’amis que je me suis fait. Comme enracinée, elle ne me quitte plus, et il m’arrive de penser encore parfois en italien !

Voilà aussi pourquoi la langue et la culture d’un pays sont étroitement liés. On ne peut pas apprendre une langue dans toute sa complexité et dans tous ses aspects si l’on ne comprend pas sa culture, ou si on ne la connait pas. En voyageant à travers d’autres cultures, on s’enrichit et on élargit notre lexique linguistique! C’est pour cela qu’il est important d’aller au-delà de toutes les conventions. J’en reviens à vous dire de voyager, que voulez-vous, je ne peux pas m’en empêcher 😉

Je vous laisse lire l’article que j’avais écrit sur ma Sicile adorée il y a quelques temps, si cela vous intéresse! Ma Sicile ❤

Bonne lecture à tous !

Bilan après 3 mois sur l’île 🇷🇪

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Champ de canne à sucre 

Voilà maintenant 3 mois que nous sommes arrivés sur l’île, et j’avais envie de faire un petit bilan sur ce blog! Alors allons-y 😉

🏠 L’appartement: après avoir passé deux mois chez mon beau frère, nous avons enfin emménagé dans notre petit cocon d’amour. Ici, il faut savoir que les agences et même les particuliers sont assez exigeants, la plupart demandent un long contrat, et de très bon revenus. Nous avions déjà craqué pour l’appartement dans lequel nous sommes, et le chemin parcouru fut long, mais à force de négociations et d’un petit garant, nous avons pu avoir ce que nous voulions. Une bonne chose de faite!

💰 Le travail: nous avons tous deux un boulot, et même si nous avons d’autres projets pour la suite, nous vivons une belle expérience. Pour ma part, elle m’aura en plus permis de rencontrer deux personnes merveilleuses qui font désormais partie de ma vie, et qui m’apportent un peu plus chaque jour. J’ai le projet de faire une petite formation par la suite, mais surtout de voyager et de ne pas lâcher les objectifs fixés avant le départ !

☀️ Beaucoup le savent déjà, mais je me plais beaucoup ici. J’aime le climat, j’aime cet océan à perte de vue, j’aime voir ces palmiers chaque matin, sentir le soleil me caresser la peau… Malgré la période cyclonique, j’ai vécu des journées très chaudes. Et c’est ce qui me plaît. Ce qui me manquait. J’apprécie de pouvoir faire de belles randonnées à mes heures perdues, ou de me prélasser sur le sable chaud. J’aime par dessus tout cette diversité, ce peuple cosmopolite, ce réunionnais qui vous accueille les bras ouverts.

On n’échappe pas au manque de la famille et des amis, mais on vit pleinement notre projet ! Et je me sens toujours aussi proche des « vrais », qui ont toujours une petite attention pour moi, chaque jour ❤

🌧 Le gros bémol ici, ce sont ces chiens errants que l’on croise chaque jour… et qui te brisent littéralement le cœur. J’aimerais qu’ils soient appréciés à leur juste valeur et que certains assument leurs responsabilités ! Et les refuges sont bien trop rares ici…

Vous l’aurez compris, en trois mois, il s’est passé beaucoup de choses. J’ai fait de superbes rencontres (pas que dans le cadre professionnel d’ailleurs), j’ai reçu ma toute première visite métropolitaine (et pas des moindres hihi), j’ai appris à manger local (histoire de ne pas tomber dans les pommes à chaque fois que je fais les courses), et je me suis encore tellement émerveillée face à certains joyaux  de la nature…!

Alors je vous prépare un petit article d’ici peu pour vous montrer mes jolies découvertes! À très bientôt par ici 😉

Fête du 20 Décembre (Fet Kaf)

Aujourd’hui, je vous parle d’une fête pas comme les autres… Je vous parle de la fête des cafres, autrement dit « fêt kaf » en créole!

Le 20 Décembre, les réunionnais célèbrent l’anniversaire de la proclamation de l’abolition de l’esclavage.

Un peu d’Histoire: la Révolution française a aboli l’esclavage en 1794, mais les réunionnais ont dû attendre 1848 pour  retrouver leur liberté. Tout cela grâce au commissaire général de la République, Monsieur Sarda Garriga. Ce jour-là, précisément le 20 Décembre 1848, environ 62 000 esclaves ont été libérés.

Ce jour est devenu férié en 1981, et de nombreuses manifestations culturelles sont prévues sur l’île toute entière! Au programme: défilés, expositions, kabars, lectures de textes et concerts…

Pour moi, il était très important de découvrir cette journée emblématique. Je suis donc allée voir le beau défilé de Saint-Denis. Tous les peuples étaient représentés et cela montre encore à quel point la Réunion est une île cosmopolite, c’est aussi pour cela qu’elle m’a séduite…  J’ai également pu découvrir le Maloya, un genre de musique typiquement réunionnais, et créé par les esclaves d’origines malgaches et africaines. Le style de cette musique empreinte d’une Histoire atypique et émouvante m’a d’ailleurs captivée. Ce moment de découverte a été très enrichissant pour moi!

Je vous montre en photos la fameuse Grande marche de la Liberté:

Et bonne fêt kaf à Zot tout’!

 

Séjour à l’île Maurice

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Aujourd’hui, je vous parle de l’île Maurice, parce que ça en vaut vraiment le détour! Mon amoureux et moi-même sommes restés 4 nuits et 5 jours, afin de profiter un peu avant la recherche d’emploi et d’appartement, à la Réunion. Avant que les choses sérieuses ne commencent, quoi. ^^

Ce que je retiens? Un lagon sublime aux couleurs du paradis, d’un bleu flamboyant; de nombreux animaux que l’on peut croiser dans leur milieu naturel (les macaques, les dauphins, les tortues… En passant par les nombreux volatiles); la nourriture typique clairement succulente (on retrouve beaucoup de saveurs indiennes, ce qui a pu d’autant plus me séduire, je l’accorde); les locaux très accueillants et serviables; les bus atypiques.

Jour 1: arrivée à 7h00 sur l’île, on est arrivé relativement tôt à notre premier logement, un Airbnb que je vous recommande vivement. L’hôtesse est très agréable, pleine de bons conseils pour votre séjour. Le lien est ici: Hôtel Chillpill-Mahébourg. Notre chambre avait une jolie vue mer, et nous avons bien profité de la piscine à débordement avec cette même vue…

A peine arrivée, donc, et grâce aux conseils de Brigitte, nous avons pu directement profiter d’une balade en Catamaran, qui a duré toute la journée. A bord: petit déjeuner, repas, open bar, et rencontres inoubliables. Il faisait tellement beau, tellement chaud… L’eau à l’île Maurice est vraiment d’un bleu turquoise époustouflant. On a tendance à ne pas croire en cette beauté irréelle en regardant certaines cartes postales et pourtant… Lorsqu’on y est, on comprend. Pas besoin de filtre pour photographier cette eau translucide, dans laquelle on peut voir des milliers de jolis petits poissons exotiques, la diversité du corail… Même avec beaucoup de profondeur. C’est extraordinaire. Le Catamaran nous a emmené sur l’île aux cerfs, une île située à l’Est, où les touristes peuvent généralement se baigner, faire des petites emplettes ou se laisser tenter par des sports extrêmes. Ensuite, nous nous sommes arrêtés en plein milieu du lagon (qui est vraiment très large là-bas), pour plonger en masque et tuba… C’était vraiment un aquarium à taille réelle, d’une beauté pure, une gourmandise pour les yeux.

Le petit plus: avoir croisé les dauphins sur la route, dans leur milieu naturel et tout près de nous… Un rêve éveillé.

Ce jour-là, et je tiens à le souligner, nous avons aussi appris la perte d’un personnage emblématique de la musique Française, M.Johnny Hallyday. Une nouvelle icône a rejoint le ciel. 

Jour 2:Découverte de Mahébourg. C’est une petite ville côtière du Sud-Est de l’île. Elle est plus qu’authentique et représentative de la vie mauricienne. On se rend vraiment compte que les locaux sont des gens très sympas, très accueillants, on est au coeur des coutumes, et c’est appréciable. On en profite pour gôuter de la nourriture locale, au marché, notamment le Dholl puri, qui est une sorte de crêpe salée garnie de cari, de légumes et de sauce pimentée… Un délice!

Jour 3: Découverte du Sud de l’île. A l’île Maurice, vous pouvez avoir un chauffeur de taxi pour seulement 50 euros la journée. Il connait généralement bien l’Histoire de son île et vous racontera les petites anecdotes, tout en vous amenant à plusieurs lieux de visite, et en vous attendant. Quand on a peu de temps, c’est une bonne solution. Notre premier logement se trouvant à Mahébourg, il nous a fait visiter tout le Sud pour nous amener ensuite dans le Nord, à notre prochain hôtel, à Trou au Biche.

  • Route du thé: découverte de l’usine du thé Bois Chéri, une marque emblématique de l’île. La visite vous apprend toutes les étapes établies pour réaliser du thé, en passant par une belle dégustation. C’est vraiment un lieu intéressant, à faire pour tous ceux qui aiment cette boisson!
  • Lac sacré: la beauté à l’état pur. Passionnée par les hindous, j’étais réellement émerveillée, je n’ai pas d’autres mots. Chaque année, les hindous réalisent un pèlerinage de plusieurs jours voire quelques semaines pour arriver à ce lac, à l’occasion du Maha Shivaratree, fête annuelle de grande importance pour les Mauriciens de foi hindoue.  Certains viennent des quatre coins de l’île et sont ravitaillés durant leur périple. Pour les passionnés comme moi je vous invite à lire ce lien: Petite histoire du lac sacré.
  • Grand-bassin: c’est ce fameux bassin qui est appelé « lac sacré ». Pour la petite anecdote, il se trouve dans un ancien cratère volcanique!
  • Vallée des couleurs: cette réserve abrite de nombreuses espèces de la flore et de la faune. Elle est remplie de paysages naturels que l’on prend plaisir à admirer, comme les hauts plateaux, les montagnes, les vallées, les cascades…  Ainsi que la fameuse terre des 23 couleurs! Sur place, vous aurez la possibilité de faire de la tyrolienne, du Buggy, et plein d’autres activités!
  • Forêt Alexandra et les gorges de la rivière noire: 

Jour 4:

  • Découverte de l’îlot Gabriel: nous sommes allés sur l’île relativement tôt, en bâteau rapide. L’avantage a été d’être le seul bâteau sur l’île, et nous étions peu nombreux. Cela nous a vraiment porté chance, car en nageant dans le lagon, nous avons pu voir et même faire un bout de chemin avec une tortue… Le BONHEUR! L’îlot Gabriel est un endroit féerique et paradisiaque, voire même magique. C’était la première fois que je nageais avec une tortue, et sincèrement… ça n’a pas de prix. Je me sens privilégiée et très chanceuse d’avoir pu vivre ça!

Jour 5:

  • Découverte du jardin de pamplemousse: un lieu très intéressant, où l’on apprend énormément sur la flore mauricienne. De nombreux arbres sont à découvrir, tout en passant par le fameux lac de nénuphars géants (ils peuvent supporter jusqu’à 10 kgs!).
  • Pour finir, dernier tour à la plage, grand bain de soleil, avant de repartir à l’aéroport pour rentrer. Ce qui est certain, c’est que nous aurions aimé voir plus de choses, mais nous manquions de temps. Nous nous sommes dit que nous y retournerons sûrement… Nous sommes qu’à 45 minutes en avion d’un autre petit bout de paradis 😉

Bonne lecture 😉

C’était un 2 Décembre et il faisait 2 degrés

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C’était un 2 Décembre et il faisait 2 degrés. Nous sommes partis tôt, très tôt de la maison de mes beaux parents à Limerzel. Il était 4h45. Nous sommes sortis avec les gros manteaux et les écharpes, le pare brise était gelé. Je me souviens m’être dit: « Ce temps n’est pas fait pour toi ». Enfin bref, c’est ce jour-là que notre petit périple a commencé. C’est ce jour-là que nous nous sommes envolés pour la Réunion, vers d’autres horizons.

Nous avons mis environ une heure pour arriver à la gare de Nantes, nous avions juste le temps de récupérer nos billets à la borne, et de monter dans le train. Première galère (comme tout départ qui se respecte, hein): la borne n’a pas voulu coopérer. Nous nous sommes rendus compte par la suite que nous avions changé de carte bleue, et celle-ci est indispensable si vous avez pris vos billets sur internet! Le contrôleur nous a annoncé que nous devions payer à nouveau ces billets, et qu’ils seraient remboursés par la suite… Ouais. Enfin à la Réunion, pas de SNCF. Les délais peuvent être longs… Nous étions déçus mais je crois qu’il a finalement compati car il n’est jamais repassé nous voir. Arrivés à Paris CDG et deuxième galère: la navette direction Orly qui n’arrivait pas. On fixait l’écran qui annonçait d’abord 3 minutes, puis 30… On nous a ensuite expliqué que cette fameuse navette faisait d’autres haltes avant nous, et que de ce fait, si elle était pleine elle ne passait pas vers notre arrêt… Heureusement, nous avons été prévoyants. Nous sommes partis au plus tôt, et en fin de compte, il fallait bien ça. Arrivés à Orly, s’ensuivirent l’enregistrement, les contrôles, l’embarquement… Et accessoirement, les 11 heures de vol.

Attention avec votre compagnie: soyez sûrs qu’elle ne vous induise pas en erreur. La nôtre nous a bien dit au téléphone qu’un excédent de 10 kgs par bagage coûtait 50 euros, et quand tu pars sans connaître ton retour… ça dépasse forcément; dernière galère, nous avons dû payer 100 euros par bagage car l’interlocutrice n’a pas su nous répondre correctement.

Ce jour-là, et même durant pas mal de temps avant ce départ, j’ai vécu comme un robot, un automate. J’ai réalisé des tâches parce que cela « devait être fait »: le tri, les cartons, le déménagement, les aurevoirs déchirants… J’étais littéralement épuisée. Epuisée par toutes ces émotions à l’opposé les unes des autres, qui me tiraillaient jour et nuit. Je me posais des milliers de questions. J’étais seule face à toutes ces insomnies. J’étais partagée entre la joie, la tristesse, la peur, le courage, la hâte, l’appréhension, l’excitation, l’inhibition… C’était le chaos dans mon cerveau. Et cet imbroglio a mis du temps à se dissiper. J’étais réellement divisée entre le bonheur de partir sur cet île ensoleillée pleine de vitamine D, et la culpabilité d' »abandonner » mes proches… Mais pour ça, on m’a bien aidé.

11 heures de vol plus tard, et nous y voilà: il est 6h30 heure locale sur l’île de la Réunion (-3 heures chez vous, les métropolitains). La chaleur en étouffe certains, pas moi. Je sors de l’aéroport, je me suis changée: je porte un short en jean bleu, un t shirt rouge et des Victoria blanches. J’observe au loin les impressionnantes montagnes, les palmiers imposants, le soleil me caresse le visage… C’est cliché mais je suis bien. J’ose alors espérer. J’espère trouver ma place, un petit bout de ma vie, ici. J’ose espérer que cette expérience sera unique. Je me dis « tiens, ce temps te va parfaitement ». Bref, c’est le 3 Décembre et il fait environ 30 degrés. Ce tout nouveau chapitre peut commencer…

A plus tard la métropole !

La décision

Voilà un bon bout de temps que je n’ai pas écrit d’articles ici… Par manque de temps, mais aussi parce que j’attendais de pouvoir poser ces mots. C’est un petit peu spécial pour moi car je viens vous annoncer une belle nouvelle, et pas des moindres!

Depuis quelques temps, nous pensions sérieusement à partir de la région Stéphanoise, mon chéri et moi, et plus particulièrement de la métropole, en s’envolant pour l’île de la Réunion et y vivre un peu. Et voilà, la décision est prise. On en aura longuement parlé, on aura pesé le pour et le contre, et au final, je sais que je l’aurais clairement regretté si nous n’avions pas sauté le pas… Alors j’écris aussi cet article pour tous ceux qui n’osent pas « se lancer », un peu comme moi ces dernières années… Peut-être que grâce à cet article vous réussirez à passer le cap 🙂

Avant de prendre cette grande décision, je me suis posée des milliers de questions, mais la question qui est devenue de plus en plus courante et qui a réellement pris le dessus sur toutes les autres, c’est la suivante: « qu’ai-je réellement à perdre ? »

  • Le travail ? Jusqu’en Décembre, j’ai enchaîné les petits boulots, qui n’avaient pas beaucoup d’intérêt pour moi à vrai dire, mis à part… Gagner ma croûte. Je me savais malheureuse, et je ne voyais pas l’avenir sous un très bel angle. Puis, je suis tombée sur une très belle opportunité, qui m’a également ouvert les portes de l’évolution. Je sais que je regretterai l’endroit où je travaille, ainsi que ces belles personnes côtoyées et aimées chaque jour un peu plus. Ce quotidien va me manquer. Mais au-delà de tout ça, ce n’est pas un CDI, c’est plus « facile » en quelque sorte, et malgré les possibilités d’embauche, je regretterais bien plus le fait de ne pas m’être lancée pour aller vivre ailleurs et voyager. Il faut aussi dire que ma ville ne me plait pas, ou plus, je n’en sais trop rien. Tout ce que je sais c’est que j’ai besoin de partir loin d’elle. Pour quelques temps, ou peut-être plus.
  • La famille ? Certainement pas. On ne la choisit pas, c’est certain, mais en général, elle vous soutient. D’autant plus que parfois, prendre l’air vis à vis de quelques membres de cette famille peut faire un bien fou. Ce qui est sûr, c’est qu’elle me manquera terriblement. Tout autant que mes amis.
  • Les amis? Je me suis longtemps dit que j’avais peur d’être oubliée, trahie par les proches, remplacée. Mais au final, beaucoup d’événements m’ont fait ouvrir grand les yeux. Les coups de poignard arrivent à n’importe quel moment (et dans le dos de préférence, hein), par les plus intimes malheureusement. À 1 comme à 8000 km. Je tiens d’ailleurs à préciser que l’on se rapproche parfois des personnes qui partent habiter loin, parce que la distance peut renforcer certains liens… J’ai quelques preuves concrètes autour de moi, et elles sauront se reconnaitre. Vous savez, j’ai appris assez vite que si l’on devait me faire du mal, ce n’est pas mon départ qui changerait la donne, et j’ai été tellement déçue, que l’importance est peut-être infime. Quoiqu’il en soit, les vrais de vrais restent, et l’éloignement ne change en rien la proximité que l’on a avec certaines amitiés.

En d’autres termes, ne vous arrêtez pas à la peur de perdre vos relations si chères, car si vous venez à vous en éloigner, ou à être déçus d’elles, ce ne sera pas une perte en soit; même si ce n’est pas toujours évident à comprendre de suite. Malgré tout le mal que cela peut faire, on s’en remet, et on en ressort bien plus fort. N’oubliez pas que je suis encore très proches de personnes ayant vécues des mois voire des années aux quatre coins du monde :). Ce genre d’expérience fait le tri, et c’est bien mieux comme ça, paraît-il. J’espère tout de même que de mon côté, rien ni personne ne me désolera. Mais Carpe Diem, comme on dit.

Vous l’aurez compris, nous nous sommes vite rendus compte avec mon chéri qu’il fallait le faire, et franchement, c’est le moment ou jamais. Nous n’avons pas d’enfant, nous sommes en location, je travaille en intérimaire, il ne se sent plus à l’aise comme il le devrait dans son travail… Il est grand temps de mettre les voiles. J’ai envie de voyager, de m’émerveiller, de découvrir. D’autres coutumes comme d’autres paysages. J’en ai même besoin. Je pars non pas pour fuir quelque chose mais pour me « sauver ». Ou non. Mais au moins, j’aurais essayé.

Mon ressenti actuellement ? J’ai hâte, terriblement hâte, car le but est évidemment de voyager aux alentours, mais j’ai peur, terriblement peur aussi. Que ça ne fonctionne pas, que l’on se retrouve sans travail, sans argent… Que le manque des proches soit insoutenable. En fait, arrivés là-bas, ce sera un peu comme avant de partir. La peur s’emparera certainement de nous, je sais juste que nous ne nous laisserons pas abattre. Personnellement, je serai effrayée par de nombreuses choses: ne pas trouver d’emploi, ou de formation, ne pas me faire d’amis, ne pas m’y plaire. Mais je dis oui à l’aventure quand même, car ce sera déjà respectable et admirable d’avoir osé. Simplement. Alors nous verrons. J’ai juste hâte de vivre cette expérience unique et nouvelle, en croisant tout pour que cela se passe tel que nous le prévoyons !

Croisez tout pour nous 😉

Le départ est prévu le 2 Décembre 2017 !

« Saint-Etienne, tu me manqueras peut-être. Tes places, tes cafés, tes restaurants… Car il me rappelleront toujours les bons moments passés en famille, en amoureux et entre amis. De bons et beaux instants. Des souvenirs inoubliables. Mais là, tu vois, j’ai besoin d’être loin de toi. Loin de ta grisaille. La lassitude a pris le dessus. J’ai besoin de découvrir d’autres horizons. Sans toi. Peut-être pour mieux revenir?« 

Je vous laisse avec ces chansons qui n’ont jamais eu autant de sens pour moi que désormais…:

On se retrouvera bientôt par ici 😉 Bonne lecture !

Jour de l’an en Estonie

Bonjour à tous!

Il est temps que je vous parle de ma petite virée Estonienne, lors de mon voyage en Finlande. Avec mes amis et mon amoureux, nous avons décidé de nous rendre à Tallinn, la capitale, car cette ville est réputée pour ses « Saint Sylvestre » de folie et pour ses bas prix (ça change de la Finlande…). C’était aussi l’occasion pour nous de découvrir un autre pays, une autre culture. Selon moi, vous ne pouvez qu’être séduits par ses maisons colorées, et ses édifices datant du Moyen-Age… C’est LA ville médiévale par excellence, je la conseille à tous les grands fans de cette période de l’Histoire! A savoir: c’est la plus nordique des capitales baltes!

Nous avons pris le bateau le samedi 31 Décembre à 15h, et nous sommes arrivés à Tallinn vers 17h. Nous avons apprécié la traversée, accompagnés par les musiciens, les chanteurs, et quelques verres…

Samedi 31 Décembre: nous avons pris un repas au restaurant le « Kuldse Notsu Korts » afin de déguster de bonnes spécialités estoniennes avant la soirée. Nous avons vraiment bien mangé pour pas cher du tout, c’était copieux et délicieux; je vous incite d’ailleurs à vous y rendre si jamais vous décidez d’aller visiter cette capitale! Ensuite, nous nous sommes promenés dans la vieille ville, afin de découvrir déjà quelques richesses de cet endroit… Sans oublier le marché de Noël encore présent, et les nombreuses scènes mises en place pour le jour de l’an. Nous avons fini sur la place de la Liberté, où se trouvait la plus grande scène de la soirée… Une tuerie. Nous nous sommes vraiment amusés jusqu’au bout de la nuit. Pour le coup, c’était certainement le plus beau jour de l’an passé de toute ma vie. En même temps, comment rivaliser ? Nous étions dans une capitale unique, avec de la bonne électro dans les oreilles, entre amis… Rien de mieux pour commencer l’année :).

Dimanche 1er Janvier: après notre réveil, nous sommes partis à la conquête de la ville, pour la visiter en profondeur cette fois. Nous avons flâné le long des rues, et nous avons découvert de belles façades atypiques. Cette petite ville médiévale est pleine de richesses au niveau architectural et artistique. Elle est entourée de remparts et de tours, on se promène sur de jolies petites ruelles pavées, on découvre même des petits passages secrets ou des échoppes datant du Moyen-Age… C’est tout à fait charmant.

Les lieux incontournables:

  • Passage Sainte Catherine: il est très intéressant car il abrite plein de petites boutiques avec de nombreux artisans. De la verrerie à la céramique, en passant par les bijoux, créativité et variété ne font qu’un.

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  • Cathédrale Alexandre Nevski: un peu d’histoire => elle a été construite dans le cadre de la russification forcée de l’Estonie par Alexandre III. Cela explique son extérieur de style russe, pour ne pas dire moscovite (j’ai directement pensé à la fameuse cathédrale de Moscou en la voyant!). C’est un art que j’aime particulièrement, je conseille vivement d’aller voir cette architecture merveilleuse! De plus, une magnifique vue panoramique vous attend, au belvédère de Kohtuotsa.
  • Eglise Saint-Olav et son belvédère: il faut savoir que cette église datant du XIII ème siècle a été pendant très longtemps le plus haut bâtiment du monde! Malheureusement, la foudre aura brûlé la structure de nombreuses fois, mais elle reste le plus grand édifice de Tallinn, permettant d’accéder à une vue panoramique sur la Vieille Ville, Toompea et le port.

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  • Portes de Viru: ces deux tours pittoresques vous propulsent directement dans une autre époque, une autre ère. Ce sont les restes d’une bien plus imposante structure.

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  • Les trois soeurs: c’est le plus bel ensemble de maisons mitoyennes datant du Moyen Age encore debout à Tallinn.

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  • Château de Toompea: il surplombe le reste de la ville, ce qui vous permet d’avoir une très belle vue. Le petit parc jouxtant le château est tout à fait plaisant et typique de l’époque.
  • Cathédrale de la Vierge Marie: C’est la plus ancienne église de Tallinn et de l’Estonie continentale. C’est aussi le seul bâtiment de Toompea à avoir survécu au grand incendie de 1684.

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Lundi 2 Janvier: nous avons opté pour se reposer le matin, et prendre tranquillement notre bâteau du retour à midi, pour Helsinki.

En conclusion, Tallinn est une ville qui peut largement se visiter en un weekend. Les prix sur place sont vraiment abordables, et le dépaysement est au rendez-vous. Alors foncez!

Personnellement, j’ai été enchantée d’avoir découvert ce pays…

A bientôt pour de nouvelles aventures :=)

Mon voyage en Finlande: la Laponie

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un des moments les plus magiques de toute ma vie: ma virée de trois jours en Laponie finlandaise.

Jour 1:

Nous sommes partis dans la nuit du jeudi 5 Janvier au vendredi 6 afin d’en profiter au maximum là-bas, étant donné que le voyage en bus dure environ 11 heures… La nuit a évidemment été courte, mais nous étions trop excités pour sentir la « fatigue »; et pourtant, nous l’étions réellement. Arrivés à Rovaniemi, nous avons simplement profité de la journée pour découvrir le centre ville. Je ne le cache pas,  j’ai été très déçue, même si je m’y attendais. C’est LA ville touristique par excellence: on y trouve principalement des restaurants, des boutiques de souvenirs, des grands hôtels, des bâtiments bien trop modernes et pas typiques du tout… Personnellement, je n’ai trouvé aucun charme à cette ville. Ceci étant dit, c’est tout de même la capitale de la province de Finlande et elle se trouve à 10 km au Sud du Cercle Polaire, du CERCLE POLAIRE les gars! Rien que cette petite donnée (et pas des moindres) vous met tout de suite dans l’ambiance…

Jour 2:

C’est ce jour-là que la magie a réellement opéré sur moi. Déjà, j’étais en Laponie, je réalisais donc l’un de mes plus grands rêves (et j’en ai des tas), mais par dessus le marché, j’allais au village du père Noël! J’ai vraiment vécu un rêve éveillé. Le songe de toutes les petites filles. Nous avons commencé la journée avec une petite virée en rennes de traîneau directement à 9h du matin. Autant vous dire que j’attendais cela avec grande impatience depuis que nous avions « booké » le voyage. La féérie de cet instant est gravée en moi, je vous l’assure. La balade a duré environ 3km, à travers bois, la neige recouvrait absolument tout le paysage, c’était sublime. Les petits plus: 1) le soleil qui s’est lévé tout doucement et tout au long de ce moment… Et c’est là l’un des avantages d’aller en Laponie en hiver: les journées sont courtes mais le spectacle que nous offre le ciel est juste admirable et exceptionnel. 2) le petit Glögi offert par le moniteur, autour d’un bon petit « Fireplace », sous un kota, bien au chaud. Cela a permis d’apprécier les coutumes du pays, une fois de plus.

Nous sommes ensuite allés à la rencontre du Père Noël, dans sa vraie maison (si, si…), il n’y a pas d’âge pour y croire, n’est-ce pas… Nous avons même croisé quelques petits lutins! Bon, la photo avec le père Noël qu’on accrochera jamais chez soi (sauf si on a des enfants, évidemment) à 40 balles, autant l’éviter et garder son argent pour d’autres belles découvertes lapones, mais au moins nous avons vu le papa Noël, le « vrai de vrai ». (aha)

Autre passage incontournable: le Snowman World! Entièrement fait de neige et de glace, cet hôtel est un lieu fantastique et impressionnant. Il fait aussi bar et restaurant, mais vous pouvez simplement entrer à l’intérieur pour voir toute la merveille qu’il abrite. Ce palais est digne d’un conte de fée, c’est un vrai chef-d’oeuvre.

Nous avons aussi découvert la cuisine Lapone dans un restaurant juste parfait: la décoration était typique, et le repas exquis. L’endroit idéal pour ceux qui voudraient goûter du renne… Une adresse que je vous met ici, car il est à découvrir sans détour si jamais vous avez un jour la chance de découvrir la Laponie!

Le soir, petite excursion en amoureux: chasse aux aurores boréales et virée en Motoneige. C’était le cadeau du chéri pour mon anniversaire et ce moment restera gravé dans nos mémoires pour toujours! Comment ne pas être ébahis face à nos toutes premières aurores boréales, sur une motoneige, et parcourant le lac gelé? Ce fût une soirée à deux absolument parfaite, avec en prime une petite saucisse grillé sous un kota, des petites légendes racontées par le moniteur, et un ciel enchanté.

Afin de finir la journée en douceur, nous avons profité d’un petit sauna dans le Airbnb où nous logions. Quoi de mieux pour se réchauffer et pour passer une douce nuit?

Jour 3:

Pour notre dernier jour en Laponie, nous voulions tout d’abord profiter des belles forêts du cercle polaire… Nous sommes donc allés flâner à Ounasvaara, qui n’est pas très loin de la ville d’ailleurs, mais qui est totalement dépaysant. Ceci fût agrémenté d’un petit repas autour d’un Fireplace: les saucisses grillées étaient (encore) au rendez-vous (mais on ne s’en lasse pas je vous rassure)! Nous étions tout près d’un magnifique panorama sur la ville, en hauteur… C’était simplement captivant. Pour clore la journée, nous sommes allés visiter l’Arktikum: il comprend le centre arctique de la science et le musée de la Province de Laponie, et il est également connu pour son architecture unique. Un lieu incontournable si vous aimez les musées, et si vous voulez vous instruire sur le cercle polaire ainsi que sur l’histoire de la Laponie!

Après ces trois jours uniques et inoubliables, nous avons pris le bus du retour pour rejoindre Helsinki… A notre plus grand désespoir.

La Laponie a été, pour moi, le plus beau périple réalisé lors de ma venue en Finlande. Cet endroit est simplement envoûtant et fantastique. Foncez, vous ne serez pas déçus!

On se retrouve bientôt 🙂

Mon voyage en Finlande : Helsinki

Cet hiver, nous sommes partis à la découverte de l’Europe du Nord, et plus précisément de la Finlande. Nous avons travaillé sur ce voyage pendant quasiment un an, et nous avons eu raison. C’est le genre de départ que l’on prépare avec minutie, surtout lorsque l’on plie bagage en plein mois de Décembre et que les températures peuvent atteindre les -20 degrés, voire les -30. Rien n’est laissé au hasard, et on ne lésine pas avec le matériel. Etant très frileuse, je ne voulais pas faire les choses à moitié. En avant les trois couches d’habits préconisées, et c’est parti pour le pays des Mille lacs!

Nous avons commencé le séjour en allant visiter Helsinki, la capitale, nous y sommes d’ailleurs retournés de nombreuses fois, puisqu’elle est tout de même la ville la plus grande de Finlande. C’est d’ailleurs pour cela que cet article sera entièrement dédié à la capitale, ainsi qu’aux spécialités finlandaises.

Helsinki est une ville particulièrement séduisante, avec ses grandes bâtiments, ses grandes et belles places, ses façades aux habillages publicitaires… Et j’en passe. Il est intéressant de savoir que c’est la capitale la plus septentrionale du monde après Reykjavik (la capitale de l’Islande).

Ce que nous avons vu:

  • Cathédrale luthérienne d’Helsinki: elle est située sur la Place du Sénat. De l’extérieur, elle est relativement imposante, et son architecture est néoclassique. D’où l’utilisation d’éléments gréco-romains comme les colonnes ou le portique par exemple. A l’intérieur, elle est très sobre, son style minimaliste peut déplaire mais j’aime aussi ce côté-là: sans artifice. Les murs sont blancs, les bancs en bois, et l’aspect sobre de l’église vient mettre en avant un orgue qui prédomine, et qui est tout de même grandiose.
  • Marché couvert d’Helsinki – Wanha Kauppahalli: il se trouve à proximité de la Place du marché, et il regroupe la meilleure gastronomie finlandaise! On y trouve plein de belles choses: du saumon dans toutes ses formes, de belles viennoiseries typiques, et bien d’autres merveilles encore! Vous y retrouverez poissons locaux, pains artisanaux, cafés finlandais et même produits asiatiques… Autant de plaisirs pour les papilles que pour les pupilles :). Nous avons également eu la chance de pouvoir découvrir le marché de Noël de cette belle capitale.
  • Cathédrale orthodoxe Ouspenski: vous la trouverez sur l’île de Katajanokka, à proximité du centre ville. Personnellement, j’aime particulièrement ce style, qui est un héritage de la domination russe du pays. De l’intérieur comme de l’extérieur, le contraste est évident avec la cathédrale luthérienne. En effet, celle-ci est beaucoup plus riche en décors.
  • Hôtel Torni: c’est un lieu incontournable si vous voulez découvrir l’une des plus belles vues sur la ville. Tout en haut de sa tour se trouve l’Ateljee bar, vous pouvez y boire un verre et profiter de la terrasse afin d’oberver cette vue imprenable. Même les toilettes offrent un panorama des plus merveilleux!
  • Café Fazer: c’est LE lieu inévitable pour tous les amoureux du chocolat. Fazer est l’une des plus grandes sociétés de l’industrie alimentaire finlandaise. Elle a été créée en 1891 par Karl Fazer. Même si Fazer gère des restaurants et de nombreux produits, la marque est plutôt connue pour toutes ses sucreries, chocolats et autres gâteaux divers et variés. La maison est assez populaire en Norvège, Suède, Danemark et Royaume-Uni principalement. Je ne la connaissais pas avant d’aller en Finlande! Je vous conseille vivement d’aller dans ce café qui propose de délicieux chocolats chauds, plein de bonnes choses à déguster, ainsi qu’un vaste choix de chocolats à acheter. Il est situé près d’Aleksanterinkatu, en plein coeur de la ville.
  • Eglise Temppeliaukio: elle est située dans le quartier Etu-Töölö. C’est une église monolithique moderne en pierre de granit. Sa particularité? sa coupole verte surplombe le rocher de granit dans lequel elle a été construite!
  • Parc Sibellius: c’est là-bas que se trouve le fameux monument Sibelius, en mémoire de ce compositeur finlandais de musique classique. D’autres sculptures le représentant sont également à voir dans ce parc.

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  • Café Regatta: à deux pas du parc Sibelius, ce petit chalet rouge en bois saura vous séduire. A l’intérieur, l’odeur des chocolats chauds et des pâtisseries maison sont enivrantes, l’endroit est très cosy, on s’y sent bien et la déco est toute mignonne. Vous pouvez également acheter des petites saucisses et les faire griller au bout d’un pic au-dessus du feu de bois, à la mode finlandaise, à l’extérieur du café. De la terrasse, vous pouvez observer le lac. Pour notre part, il était à moitié gelé lorsque nous y sommes allés. Une merveille. Un lieu à ne pas râter. Vous pouvez également faire une belle balade le long du lac, ainsi que dans le parc Sibelius.
  • Lux in Helsinki: nous avons eu la chance de pouvoir aller au festival « Lux in Helsinki », qui est en quelque sorte la « fête des lumières » des finlandais. Les artistes ont créé 15 installations lumineuses, la ville illuminée était vraiment surprenante! Je vous laisse admirer.
  • Seurasaari: vous pourrez trouver ce joli musée en plein air à quelques kilomètres du centre d’Helsinki. Il vous permettra de découvrir la vie traditionnelle des finlandais à travers des fermes, des manoirs anciens et des maisons…Ce lieu est enrichissant et intéressant en plus d’être tranquille et apaisant.

En ce qui concerne la nourriture finlandaise, nous ne pourrons pas dire qu’il s’agit de grande gastronomie, car le finlandais mange avant tout par besoin, et non par envie. Néanmoins, lorsque j’arrive dans un pays, il est primordial pour moi de goûter les spécialités. Alors en voilà quelques-unes!

J’ai découvert:

  • les Korvapuusti: des petits pains à la cannelle tout à fait délicieux.
  • les Karjalanpiirakka: des petites tartes qui proviennent de la province orientale de la Carélie. Elles sont garnies avec du riz au lait ou de la pomme de terre et sont réalisées avec une pâte à base de farine de seigle ou d’un mélange blé/seigle. On peut les manger froides, ou réchauffées à la poêle, et on peut les accompagner de fromage, de saumon ou encore de jambon. Les finlandais les servent également avec une pâte au beurre et aux oeufs durs nommée Munavoi.
  • le Poronkäristys: c’est un ragoût de renne que l’on sert traditionnellement avec une purée de pomme de terre. Evidemment, le renne est un classique incontournable de la cuisine finlandaise, à goûter impérativement! Les finlandais aiment également y ajouter une sauce à base de baies rouges (essentiellement airelles et canneberges), et/ou avec une sauce aux girolles.
  • le saumon: c’est évident, mais vous trouverez beaucoup de plats à base de saumon! Vous pourrez le goûter dans toutes ses formes! Les finlandais le cuisinent aussi dans une soupe onctueuse à base de crème, avec des épices, des herbes et des patates, un délice! (Je vous rassure, je connaissais déjà le saumon.)

N’oublions pas que le finlandais aiment particulièrement les baies rouges et la cannelle, vous serez donc conquis à travers leurs divers desserts! Autre tradition à ne pas manquer: acheter soi-même ses saucisses et les faire griller dans un kota finlandais, il est possible de les arroser avec de la bière. Pendant les périodes de fêtes, n’hésitez pas à également goûter un petit Glögi (vin chaud épicé), qui saura vous réchauffer.

Bon voyage 😉

Mon weekend à Porto (15 & 16/10)

Avec une très bonne amie à moi, nous avons décidé de partir un petit weekend à l’étranger. Deux jours, c’est plutôt court: il nous fallait donc une destination pas trop loin, et qui ne nous coûterait pas les yeux de la tête! Après maintes hésitations, et plusieurs conseils, nous avons choisi le Portugal, et plus précisément Porto. Bien desservie depuis la France, Porto est une destination idéale pour un dépaysement total le temps de deux ou trois jours! Nous avions aussi pensé à Lisbonne, mais je pense qu’il faut prévoir un peu plus de temps pour bien profiter de la capitale. Nous nous y pencherons pour une prochaine virée, je pense…

Je vous raconte donc notre petit séjour dans cette petite ville pleine de charme!

JOUR 1: Nous sommes arrivées à 7h50 à Porto le samedi, en ayant décollé de Lyon à 6h35 du matin, autrement dit, seulement 2h15 de vol pour aller au Portugal! De plus, on gagne une heure en arrivant là-bas. Nous nous sommes directement dirigées dans le centre historique de la ville, histoire de prendre un bon petit déjeuner et de requinquer les batteries après une courte nuit de sommeil. Vous pouvez directement aller dans la rue das Taipas pour manger, votre bonheur se trouve certainement là-bas!

Nos visites:

Estação de Porto-São Bento: c’est la gare de Porto. Les murs de son hall sont couverts d' »azulejos », les célèbres faïences portugaises. Elles représentent des scènes folkloriques du Nord du Portugal, mais aussi des scènes historiques.

Torre de los Clérigos: le clocher de l’église des clercs est le plus haut édifice du Portugal et offre le plus beau panorama sur la ville de Porto… Vous pourrez apercevoir au loin la cathédrale, le Douro, et les chais. C’est tout simplement un lieu inévitable lorsque l’on voyage à Porto!

Livraria Lello & Irmão: cette librairie est réputée comme étant l’une des plus belles du monde, et je le confirme, j’ai rarement vu d’aussi beaux endroits au cours de ma vie! De plus, pour les fans inconditionnels (comme moi) d’Harry Potter, il n’y a pas de doute: avec ses rayonnages abondant de livres du sol au plafond, ses vitraux et son double escalier en bois sculpté, cet endroit nous évoque bien la librairie Fleury & Bott de la saga. Et pour cause: la romancière a vécu deux ans à Porto et elle fréquentait très régulièrement ce lieu… Cela explique pourquoi cet endroit rappelle tant aux fans l’univers unique et magique d’Harry Potter!

Personnellement, je suis une fan invétérée. J’ai grandi avec cette saga, avec les personnages. C’est toute mon enfance. J’ai appris à aimer la lecture en me plongeant des heures entières dans ces romans. Lorsque je suis rentrée dans ce lieu, mes yeux ont tout de suite pétillé et j’ai encore plus envie de partir à la découverte des Studios Warner Bross à Londres!!! N’hésitez plus si vous passez un peu de temps à Porto… Malgré la foule, malgré le prix, malgré l’attente. C’est un incontournable.

Igreja Dos Carmelitas: c’est une église baroque dans toute sa splendeur! A en couper le souffle! De l’extérieur, un des côtés de l’église est entièrement recouvert d’azulejos, de couleur bleue et blanche (les couleurs typiques).

Palácio de Cristal: les jardins sont magnifiques et les vues panoramiques qui s’offrent à nous sur le Douro sont somptueuses! De belles balades sont à faire en amoureux, car le cadre est très romantique! C’est vraiment mignon comme tout, et de beaux paons se promènent en liberté dans le parc, j’ai trouvé cela atypique et charmant !

Malheureusement, nous avons eu de la pluie TOUTE la soirée, mais nous avons quand même profité. La ville de Porto est vraiment magnifique le soir, toute éclairée, avec de jolis reflets sur le Douro… Mais je l’avoue, étant donné les conditions météorologiques, nous avons surtout et avant tout profité du vin portugais… Qui est exquis, tout de même !!!

JOUR 2: nous nous sommes levées relativement tôt car il était important de profiter à fond de la dernière journée.

Nos visites:

Pont Dom Luis: il a été construit par le disciple de Gustave Eiffel, Théophile Seyrig, entre 1881 et 1886, et c’est certainement pour cela qu’il ressemble tant à notre chère Tour Eiffel <3.

Mosteiro Serra do Pilar: pour moi, monter jusqu’à ce monastère est un incontournable. La vue qui s’offre à nous de là-haut est vraiment époustouflante et l’on y découvre Porto sous un tout nouvel angle… Vous aurez un très beau point du vue sur la ville, le Douro, les différents quartiers en contrebas et les principaux monuments de la ville.

Ensuite, nous sommes allées manger pour la dernière fois de bonnes spécialités portugaises, tout en buvant un bon vin de la région. Puis, il a fallu repartir à l’aéroport pour rentrer…

Voici tout cela en images… (On parle nourriture juste après ;)).

Ce que nous avons découvert gustativement parlant:

Pastel de nata:  Il s’agit d’une sorte de flan pâtissier,  parfois dégusté tiède. Les pâtisseries sont courantes au Portugal. On connait les classiques comme les millefeuilles, ou encore les croissants, mais les Portugais ont leurs propres spécialités comme le croissant au jambon/fromage, ou encore le Pastel de Nata, une spécialité de Lisbonne.

Pastel de Bacalhau: de délicieux beignets de morue, tendres et croustillants à souhaits, certaines boutiques y intègrent même du fromage à l’intérieur… Un délice. On peut les servir en entrée, ou encore accompagnés de riz ou de salade. Les portugais cuisinent la morue à merveille! Personnellement, je me suis vraiment fait plaisir à chaque repas! Un proverbe portugais très connu prétend d’ailleurs qu’il y a plus de plats à base de morue que de jours dans l’année…

Le vin portugais: je ne suis pas fan de Porto, donc je n’en ai pas goûté, mais ne passez pas à côté d’une bonne dégustation si vous êtes un amateur! Par ailleurs, les portugais font du très bon vin (pas cuit). J’en ai goûté deux, le « Pouca Roupa » et le « Lhéngua Mirandesa », des petits bonheurs pour les papilles!

 

Découvrir de nouvelles cultures est vraiment une passion pour moi, un réel plaisir. Je vous conseille cette destination, parce qu’on se sent réellement dépaysé, et le portugais est tellement chaleureux, tellement accueillant. Toutes ces choses dont j’ai parlé dans cet article valent le coup d’oeil, et sachez que la vie n’est pas du tout chère là-bas… Alors profitez-en et allez prendre du bon temps 😉

Ma Sicile

Et voilà, j’en ai fini (pour le moment) avec la Réunion… On change d’île mais pas d’engouement. Cet article est entièrement dédié à ma douce Sicile qui me manque tant. Trois ans que je n’y suis pas allée, et le vide en moi est immense. Mes parents sont nés là-bas et m’ont inculqué les valeurs siciliennes (même si je ne suis pas toujours en phase avec elles), nous y alliions tous les ans lorsque mes grands-parents étaient encore vivants, puis les voyages se sont espacés, et nous avons fini par nous y rendre une fois tous les deux/trois ans. Ils sont tous deux natifs de l’île et sont venus en France, plus précisément à Saint-Etienne (????), pour le travail. Ceci explique pourquoi la plupart de ma famille n’est pas ici. Mes oncles, tantes, cousins et cousines se trouvent soit sur l’île, soit dans le monde entier (au Canada, en Belgique, en Italie du Nord, au Vénézuela…). J’apporte une importance sans égal à cet endroit que j’affectionne particulièrement et… TELLEMENT. C’est une partie de moi, des souvenirs d’enfants mais aussi d’adulte, partagés avec des personnes vivantes ou décédées… Quoiqu’il en soit, je porte cette terre en moi. Ces origines me tiennent à coeur, et il m’était indispensable de vous en parler.

Un peu de géographie:

La Sicile, que l’on appelle l’île Trinacria, traduit littéralement par « l’île aux trois pointes »,est la plus grande île de la Méditerranée, avec environ 1040 km de littoral. Elle est composée de 390 villes et est  divisée en 9 provinces : celles d’Agrigento, Caltanissetta, Catania, Enna, Messina, Palermo, Siracusa, Trapani et Ragusa. Ce territoire est essentiellement formé de collines, de montagnes, et de quelques plaines, il possède 3 volcans en activité: le Stromboli, le Vulcano (îles Eoliennes), et l’Etna (un des plus hauts du monde en atteignant les 3323 mètres d’altitude). C’est aussi la région la plus vaste avec ses 25 709 km² et la plus densément peuplée avec ses 5 082 millions d’habitants. Par ailleurs, l’île bénéficie d’un climat méditerranéen. De manière générale, le climat sicilien est doux l’hiver, et chaud l’été. Cela permet à une végétation typiquement méditerranéenne et tropicale de se développer.

Un peu de culture:

Quand on arrive sur l’île, on remarque forcément l’emploi du dialecte, le Sicilien: langue riche d’influences de tous les peuples qui ont dominé la Sicile. Personnellement, ce dialecte m’est familier. Mes parents le parlent chaque jour, je le comprends totalement même si je ne le parle pas couramment, contrairement à l’italien. Ma mère parle dans sa langue maternelle et je lui répond en français. Sur ce point, on s’aide mutuellement. Je me sens comme à la maison en Sicile, la langue n’est pas une barrière, la culture me passionne, et toutes les richesses de l’île, d’un point de vue artistique, me laissent sans cesse perplexe et sans voix! L’île a beaucoup été colonisée, ceci explique la présence de nombreux temples grecs, de châteaux et de cathédrales (d’arts roman, Byzantin et Arabe), de jardins orientaux, de palais et d’églises baroques… Si l’art sicilien est un art à part entière, c’est grâce aux artistes de l’île qui ont su enrichir leurs propres traditions avec des courants artistiques venant d’ailleurs! Si vous êtes amateur de sites archéologiques et d’art, vous serez tout particulièrement comblé!

Au fil des siècles, la Sicile s’est façonnée une identité culturelle bien à elle: c’est la Dolce vita, on aime la vie sociale, on aime parler durant des heures dans un café ou au restaurant, sortir, passer du bon temps avec les amis… Les siciliens possèdent un certain art de vivre.

Certes, les plages à l’eau transparente sur les côtes escarpées vous séduiront certainement, mais la Sicile n’a pas que cela à vous offrir… Vous découvrirez également des petits villages coquets, des paysages à vous en couper le souffle…

  • Que dire de la gastronomie Sicilienne? 

Grâce à une terre volcanique bien fertile et un soleil très présent, il faut savoir que c’est une grande productrice de fruits et de légumes, de produits laitiers et d’huile.  Le métissage des cultures a aussi enrichi la gastronomie de l’île. C’est par la Sicile que se sont répandues en Italie les saveurs orientales. Tellement de bonnes choses à déguster! Je ne m’en lasse pas, et j’ai mes petites habitudes lorsque j’arrive là-bas.

PARLONS-EN

Ce que j’aime sur cette île:

  • dsc08935 La nourriture. Personnellement, je craque toujours pour l’Arancina (grosse boule de riz enrobée de chapelure frite, fourrée au ragoût (existe aussi avec des pâtes à la place du riz)). Je suis, de toutes les façons, littéralement amoureuse des antipasti siciliens, aux milles saveurs! Mon deuxième péché mignon: les Panelle (galettes faites avec de la farine de pois chiches, tout cela agrémenté par de bonnes épices). J’en ai l’eau à la bouche!                                                                                                                                                                      Sinon, entre nous, comment résister à une Granita pour se rafraîchir lorsqu’il fait très chaud? Rien de mieux pour se désaltérer! De plus, les siciliens font de très bonnes glaces et ils aiment les servir dans des brioches… C’est un réel délice que je vous conseille vivement!                                                                                                                                        Par ailleurs, comment parler de gastronomie sicilienne sans parler de pâtes? Les siciliens ont leurs habitudes et leurs recettes typiques: alla norma (macaroni à la tomate, avec de l’aubergine frite, de la ricotta salée et du basilic), alla palermitana (sauce tomate, chapelure…)… Pareil pour les pizzas, les garnitures sont caractéristiques de l’île: sardines par exemple, aubergines/Ricotta, légumes frits…       Pour le dessert, il est indispensable de goûter aux Cannoli (gâteau à la Ricotte, ou à la crème patissière). Que de bons aliments consistants mais délicieux pour maintenir les bourrelets en forme! Enfin excusez-moi, mais « le gras, c’est la vie », et j’ajouterai que le gras, les siciliens connaissent ça et l’apprécient! aha
  • Les paysages. Ils m’ont toujours émerveillée. Il y en a vraiment pour tous les goûts: l’île peut séduire avec sa campagne, ses forêts, ses plages, son eau turquoise, ses volcans, mais encore ses montagnes. Personnellement, j’aime voir ces montagnes et ces collines à perte de vue, empreintes d’un climat semi-aride… J’ai pu visiter des bouts de l’île en famille, ou encore entre amies… Et rien ne m’a déçue. J’ai découvert des paysages avec mon regard d’enfant, et mes yeux de petite fille brillaient constamment. Ensuite, j’ai grandi, et cette terre m’a également ébahie. Je suis fière de mes origines et de la diversité de cette terre sicilienne. Mes yeux d’adulte découvrent encore cette île avec extase et enchantement.
  • La langue: le sicilien et l’italien sont deux langues qui me transportent littéralement et qui me rappellent de nombreux souvenirs… J’aime cette langue chantée qui fait remonter en moi certains beaux moments.
  • L’art: cette île est tellement riche artistiquement parlant que l’on ne s’ennuie jamais! Vous pouvez très bien opter pour des journées « Farniente », elles seront très agréables car l’eau et les plages sont très belles en Sicile… Mais il serait extrêmement dommage de passer à côté de toutes les richesses de l’île! Que ce soit cathédrales somptueuses, vestiges, musées, monuments… Cette terre a de quoi vous conquérir!

 

Ce que j’aime le moins:

  • Le côté religieux (un peu rigide): les siciliens n’ont pas vraiment évolué avec le temps, même si vous avez tout à fait le droit de partir étudier ailleurs sans être marié ou de sortir, il reste des us et coutumes d’antan. En Sicile, il est encore important pour les familles que leurs enfants se marient AVANT de faire des bébés. De plus, il est préférable de faire une cérémonie à l’église lors du mariage. Par ailleurs, il est souvent interdit de dormir chez son conjoint ou sa conjointe tant que l’on ne s’est pas encore uni.
  • Le côté nationaliste de l’île: le sicilien est un peu comme le Corse, c’est SON île, et il n’est PAS italien. Il recherche d’ailleurs sans cesse une plus grande autonomie et même l’indépendance de la région. Aussi, les siciliens promeuvent la défense de l’héritage, des traditions, de la culture et du dialecte sicilien. Le sicilien peut parfois être « frimeur » et « fier », ce sont deux côtés qui peuvent me déranger.                                                                                                                                                                                                       A vous d’aller découvrir cette île aux mille facettes… Tant de beauté et de merveilles vous séduiront, c’est certain!

 

Il manquera beaucoup d’années à l’appel, car je n’ai pas toujours eu un appareil photo auprès de moi. Je vous laisse quand même voyager en images, ce sont mes derniers souvenirs en date!

 

 

 

 

 

 

 

Le Maïdo

Le Piton Maïdo est un point de vue sur Mafate et sur les Hauts de la Réunion situé dans l’Ouest de l’île. Il est situé à environ 2200 mètres d’altitude, et surplombe le cirque de Mafate de plus de 1000 mètres. Ce point de vue sur Mafate est simplement grandiose et c’est l’un des seul accessible en voiture. D’ailleurs, vous pourrez observer une jolie forêt de tamarins sur le trajet… Un régal pour les yeux.

Ce site naturel  est véritablement l’un des points de vue les plus spectaculaires de l’île. A la Réunion, tout se mérite, et si vous voulez profiter de cette vue qui vous coupera certainement le souffle, il vous faudra grimper pendant de longues heures… Cette randonnée en vaut vraiment la peine, même si vous n’êtes pas forcément de bons marcheurs, car le panorama qui vous attend est exceptionnel. Le mieux est tout de même de partir très tôt le matin encore une fois… Sinon les nuages viendront gâcher ce sublime paysage! Vous pourrez vous arrêter à La Glacière (4 heures), ou continuer jusqu’au Grand Bénaire, qui est le troisième plus haut sommet de l’île avec ses 2898 mètres d’altitude (8 heures de marche environ).

Ce merveilleux site touristique est également l’un des plus visités sur l’île… Alors laissez-vous tenter 😉

Le + de cette balade: elle n’est pas monotone. Tout au long de ce périple, vous pouvez observer de belles choses. On peut voir l’Océan Indien au loin, ainsi que de belles montagnes. On y découvre également une flore typiquement réunionnaise… Sans parler d’un panorama stupéfiant.

Le – de cette balade: lorsqu’on arrive trop tard. Malheureusement, si vous n’arrivez pas assez tôt, la brume prend le dessus et vous ne voyez plus grand chose. La randonnée devient tout de suite sans grand intérêt.

Mes instants photographiés:

Cilaos

Cilaos est l’un des trois cirques de l’île de la Réunion. C’est également une ville thermale, célèbre pour son vin et ses lentilles!

Quand je suis venue en voyage à la Réunion, j’avais pu faire un tour à Salazie et à Mafate (les deux autres cirques). Malheureusement, à chaque fois que l’on planifiait Cilaos, le beau temps n’était jamais au rendez-vous… Il a donc fallu attendre d’habiter ici, deux ans plus tard, et après moultes réservations reportées les unes après les autres, j’ai enfin réussi à randonner dans ce cirque fabuleux :). Nous avons décidé de partir à la découverte de La Chapelle sur le premier jour, et de faire la boucle de bras rouge sur le deuxième. Seulement, les sentiers étant fermés par arrêtés préfectoraux, nous n’avons pas pu voir tout ce que nous voulions… Mais nous y retournerons :)).

La Chapelle: il s’agit d’une ancienne chambre magmatique (zone souterraine qui contient du magma plus ou moins chaud), faisant partie d’un massif de syénite (roche magmatique). C’est une randonnée magnifique, d’environ 5h aller/retour. Plusieurs passages sont à gué, il est donc indispensable de bien prévoir ses chaussures d’eau (vous aurez l’eau jusqu’aux genoux, voire jusqu’aux cuisses selon votre taille). Sur la fin, le trajet n’est pas balisé et cela est bien dommage. On grimpe donc sur de nombreux rochers qui peuvent s’avérer glissants. L’aller se fera surtout dans la descente, le retour tout en montée pique un peu, mais ça en vaut la peine et le détour! Cette chapelle est juste grandiose, nous ne pouvions être qu’émerveillés devant tant de beauté!

Le soir, nous avons mangé dans un petit restaurant nommé « Chez Lucay », tellement bon que nous y sommes retournés le lendemain pour le déjeuner! Des plats succulents et un super rapport qualité/prix. De plus, les lentilles y sont délicieuses!

Boucle de Bras rouge: écourtée à cause des chemins non viables, cette randonnée vaudra la peine de revenir. Elle se fait normalement ainsi: on commence par Bassin bleu, on remonte par l’îlet du bras rouge, on continue jusqu’à la cascade du Bras rouge et on finit par les anciens Thermes. Cette randonnée dure 5h. Pour notre part, nous avons crapahuté environ 4h. J’espère que je pourrai rapidement vous faire un autre article avec plus de marche et donc plus de photos.

Je suis très heureuse d’avoir découvert un nouveau cirque. De nouveaux paysages, de nouvelles beautés. Cette nature me surprendra toujours. Encore une fois, les randonnées sont tellement nombreuses ici, et tellement variées… Je sais d’avance que je retournerai à Cilaos. Et je ne peux que vous conseiller d’aller y faire un tour, le mieux étant de rester sur deux jours !

A bientôt mes chers lecteurs, et à bientôt joli cirque 🙂